Plus d’1 millions de manifestant.e.s dans la rue le 19 janvier dernier, des grèves dans tous les secteurs, privés comme publics, une pétition qui a réuni déjà > 800 000 signatures : que faudra-il de plus pour que le gouvernement renonce à son projet de réforme des retraites qui associe, double peine, report de l’âge de la retraite à 64 ans et allongement accéléré de la durée de cotisation ?

L’USMCS, aux cotés de l’intersyndicale nationale, dénonce cette réforme qui n’est pas un progrès social mais une régression sociale qui  va participer à démanteler un peu plus notre système de protection sociale solidaire. 

Cette réforme concerne tous les professionnels des centres de santé, personnels administratifs et professionnels de santé, qui vont devoir travailler tout simplement plus longtemps. Mais cette réforme est aussi une vraie menace en termes de santé publique : elle ne va qu’aggraver l’état de santé de nombres de nos patient.e.s chez qui nous mesurons chaque jour les conséquences néfastes du travail, notamment chez les plus précaires, dont l’espérance de vie est déjà inférieure au reste de la population, et chez ceux qui exercent des métiers physiquement ou mentalement éprouvants. (lire l’interview du Dr Jean Michel Sterdyniak, médecin du travail :  https://www.actuel-ce.fr/content/reforme-des-retraites-il-ny-aucune-volonte-dimpulser-une-amelioration-des-conditions-de.)

Aussi l’USMCS sera à nouveau dans la rue jeudi 31/01 pour manifester aux cotés de toutes celles et de tous ceux qui refusent cette réforme antisociale et contraire aux attentes de toutes et tous en termes de santé publique.

Elle appelle tous les acteurs des centres de santé à la rejoindre et à signer la pétition nationale en suivant ce lien : 

https://www.change.org/p/retraites-non-%C3%A0-cette-r%C3%A9forme-injuste-et-brutale-reformesdesretraites