Depuis sa création en 1946, l’Union syndicale des médecins de centres de santé promeut l’accès à la santé pour toutes et tous, défend les valeurs de la médecine sociale et lutte contre les inégalités sociales en santé.

Lors des élections présidentielles de 2002 et de 2017, l’USMCS a porté publiquement le choix du refus du Front National en appelant à voter Jacques Chirac puis Emmanuel Macron.

Pour autant, l’appel au vote pour un candidat républicain face à un candidat d’extrême droite n’a jamais contraint l’USMCS à soutenir la politique menée par ces présidents après leur élection.

Grâce à la liberté d’expression syndicale, au droit à manifester, l’USMCS a toujours pu exprimer ses désaccords et s’élever contre les politiques de santé menées par différents gouvernements.

Ainsi, l’USMCS a lutté contre la mise en place de la tarification à l’activité (T2A) à l’hôpital à partir de 2004, contre les « franchises médicales » en 2007 et contre l’ordonnance permettant au secteur privé lucratif de gérer des centres de santé en 2018. Et à l’avenir, l’USMCS sera de tous les combats pour défendre un système de santé fondé sur la solidarité.    

A l’inverse, voici ce que l’USMCS ne pourrait plus faire dans un pays gouverné par l’extrême droite :

• Promouvoir publiquement un accès universel à la santé et des soins de qualité pour chacune et chacun, quelles que soient leur nationalité, leur couleur de peau, leurs idées politiques, leur culture, leur religion, leur orientation sexuelle ou leur identité de genre,
• Exister en tant que syndicat libre,
• Garantir aux adhérents de l’USMCS la liberté de se réunir, de s’exprimer ou de manifester,
• Accompagner et défendre au quotidien les droits des médecins exerçant en centre de santé.

Pour toutes ces raisons, l’USMCS ne confondra jamais le projet d’un parti d’extrême droite avec celui de toute autre formation politique républicaine.

Pour défendre l’accès de toutes et tous à la santé, l’USMCS appelle donc à choisir le 24 avril 2022 le seul bulletin de vote qui puisse faire barrage à l’extrême droite, celui du candidat Emmanuel Macron.